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1) La réification selon Lukàcs : un développement et un élargissement du concept marxien de fétichisme, dont les enjeux restent centraux

  1. Présentation du concept lukàcsien de réification

La réification dans le monde bourgeois et capitaliste est « ce qui transforme les êtres et les choses en res, ontologiquement, humainement et pratiquement vides de toute essence, de tout sens vivifiant[1] », comme le précise Kostas Axelos dans sa préface à Histoire et conscience de classe. Par la réification, soit la métamorphose de tout ce qui est et se produit en marchandises, le monde, produit de l'activité humaine, devient hostile, étranger. Marx avait lui-même déjà thématisé la réification, dans ses Grundrisse, dans le chapitre de l’argent, en indiquant que les rapports réifiés de dépendance, dans la société capitaliste, révélaient que les rapports sociaux (c’est-à-dire les conditions de production) sont autonomes en face des individus. Et, plus largement, il dira : « Le caractère social de l'activité, comme la forme sociale du produit, comme la part que l'individu prend à la production, apparaissent ici, face aux individus, comme quelque chose d'étranger, comme une chose ; non pas comme le comportement réciproque d'individus, mais comme leur soumission à des rapports existant indépendamment d'eux et nés de l'entrechoquement de ces individus indifférents. L'échange universel des activités et produits, devenu condition vitale pour tout individu singulier, leur connexion réciproque apparaît à ces individus eux-mêmes comme quelque chose d'étranger, d'indépendant, comme une chose. Dans la valeur d'échange, la relation sociale des personnes est transformée en un comportement social des choses ; le pouvoir de la personne s'est transformé en pouvoir de choses.[2]. » On retrouve ici la dépossession propre au fétichisme, mais aussi la question de la reconnaissance, ou plutôt de la non-reconnaissance, d'une objectivité que les hommes façonnent mais qui pourtant s'oppose à eux. Lukàcs déroule les conséquences du concept de fétichisme, et l'inclut dans une perspective plus large, élucidant l'oeuvre marxienne dans sa globalité.

Dès les premières lignes de son chapitre consacré à la réification, « La réification et la conscience du prolétariat », Lukàcs annonce que la marchandise est « le problème central, structurel, de la société capitaliste dans toutes ses manifestations vitales » : « On peut découvrir dans la structure du rapport marchand le prototype de toutes les formes d'objectivité et de toutes les formes correspondantes de subjectivité dans la société bourgeoise[3]. » A ce titre, Lukàcs est fidèle à Marx, qui a lui-même souligné explicitement que son analyse de la marchandise était l’une des parties les plus fondamentales de ses recherches. Dans la deuxième phrase du Capital, Marx appelle la marchandise la « forme élémentaire » de la « richesse des sociétés dans lesquelles règne le mode de production capitaliste[4] ». Elle est « élémentaire » parce qu'elle renferme déjà les traits fondamentaux du mode de production capitaliste. Cette « cellule germinale », comme Marx l'appelle aussi, contient des contradictions internes difficiles à saisir immédiatement, mais qui se retrouvent ensuite dans toutes les formes empiriques de la vie économique et sociale des sociétés modernes. L’analyse marxienne de la marchandise est donc centrale, selon l’aveu de Marx lui-même. Ainsi Lukàcs, d'emblée, fait montre de son attention à une intuition majeure de Marx, intuition trop souvent occultée par les penseurs marxistes traditionnels, qui ont tendance à naturaliser le rapport marchand pour simplement mettre en discussion la question de la distribution de la valeur. La focalisation sur la question centrale de la marchandise implique le fait de considérer la critique de son caractère fétiche comme un élément essentiel de l'analyse du capitalisme. Et ce fait, en un certain sens, était défendu par Marx lui-même, même si, d'un point de vue quantitatif, dans l'ensemble de son œuvre, la thématisation du fétichisme occupe une place mineure.

Lukàcs considère la domination de la marchandise comme un « tournant qualitatif », dans la mesure où la forme marchande comme forme universelle qui façonne la société serait devenue une « catégorie universelle de l'être social total », et non un phénomène particulier ou isolé[5]. « Ce n'est que dans ce contexte que la réification surgie du rapport marchand acquiert une signification décisive, tant pour l'évolution objective de la société que pour l'attitude des hommes à son égard, pour la soumission de leur conscience aux formes dans lesquelles cette réification s'exprime, pour les tentatives faites pour comprendre ce processus ou pour se libérer de la servitude de la « seconde nature » ainsi surgie[6]. »

Le fétichisme est, superficiellement, un phénomène subjectif, une mystification, une illusion qui trompe la conscience, dans la sphère de la circulation des marchandises, mais aussi et surtout, chez Marx, un phénomène objectif, une inversion même de la réalité. Lukàcs, pour penser la réification, que subit d’abord le prolétaire dans la production, considère un aspect objectif et un aspect subjectif, mais il insiste particulièrement sur son côté subjectif. Y a-t-il là une régression par rapport à Marx ? Certainement pas, car cette subjectivité prolétaire en prise avec la réification des formes produites, dans la conscience ou matériellement, a été dialectisée par Lukàcs : elle ne saurait, du point de vue prolétaire, être rattachée à quelque mystification superficielle et sans conséquence, ni même à quelque idéologie superficielle, mais elle renvoie au contraire à une certaine inversion objective de la réalité que Marx soulignait déjà. A la fin de son chapitre consacré à la réification, Lukàcs transmute à sa manière la théorie marxienne du « reflet » : l'identité de la pensée et de l'être consiste en ce qu'ils sont des moments d'un seul et même processus dialectique, réel et historique. Ce que la conscience du prolétariat « reflète » est l'élément positif et nouveau qui jaillit de la contradiction de l'évolution capitaliste. Seule la conscience de classe du prolétariat devenue conscience pratique possède une fonction transformatrice. La réification comme illusion subjective, si elle est une représentation inversée, est aussi en tant que telle une inversion même du devenir historique concret, dans la mesure où la prise de conscience qu'elle occasionne au sein de la classe qu'elle affecte éminemment (la classe prolétaire) traduit cette inversion concrète et la possibilité réelle de son dépassement effectif.

Pour tout dire, la « réification objective » et la « réification subjective » que Lukàcs considèrent prioritairement, qui concernent la société globale, mais plus essentiellement la condition et la conscience prolétaires, renvoient au fond toutes deux, fondamentalement, au fétichisme en tant qu’il est objectif, réel, matériel, puisque le prolétaire produit réellement les formes réifiées, il n’est pas seulement mystifié dans la sphère de la circulation. Nous verrons que le fétichisme proprement « subjectif », que le fétichisme superficiel, comme pure mystification, comme pure illusion, concerne un tant soit peu le prolétaire (en tant que consommateur), mais est à rapporter plus essentiellement à la conscience bourgeoise, laquelle n’est en prise avec des formes économiques réifiées que de façon immédiate, dans la seule sphère de la circulation.

  1. Réification objective et réification subjective

Lukàcs explicite par ces mots la réification : « De ce phénomène structurel fondamental, il faut avant tout retenir qu'il fait s'opposer à l'homme sa propre activité, son propre travail comme quelque chose d'objectif, d'indépendant de lui et qui le domine par des lois propres, étrangères à l'homme[7]. » Cela se produit objectivement et subjectivement, quoique de façon très réelle, très matérielle, dans les deux cas. Considérons l'une après l'autre cette objectivité et cette subjectivité, et voyons en quoi se confirme l'élargissement du concept marxien de fétichisme dans le concept de réification élaboré par Lukàcs.

Lukàcs : « Objectivement, un monde de choses achevées et de relations entre choses (le monde des marchandises et de leur mouvement sur le marché) surgit, dont les lois sont, certes, peu à peu reconnues par les hommes, mais qui, même dans ce cas, leur sont opposées comme autant de puissances insurmontables produisant d'elles-mêmes tout leur effet[8]. » L'autonomie du monde des choses, l'automouvement de la valeur, n'est donc pas qu'une simple apparence, mais aussi un phénomène empiriquement constatable, produisant des effets réels. D’abord, les hommes prennent connaissance, progressivement, des lois qui régissent le mouvement des marchandises, leur circulation, leur échangeabilité, ils découvrent leur aptitude à contenir certaines quantités de travail abstrait, à exprimer de la valeur, à se métamorphoser en argent, ils tentent également de saisir conceptuellement la relation entre travail concret et travail abstrait qui est à la base de cette métamorphose. Dans un tel effort de compréhension, ils ne « reconnaissent » pas ce qu'ils ont eux-mêmes produit, ce qui leur appartient en propre, la marque de leur action et de leur capacité à établir des critères et des points de vue relatifs à leur production ; ils s'enquièrent au contraire d'une réalité sur laquelle leur volonté et leur initiative ne peut rien, d'une réalité séparée de la sphère où quelque contrôle effectif humain est possible, d'une sorte de « seconde nature » constituée à leur insu, dans leur dos, en l'absence de toute décision individuelle ou collective, et c’est ainsi alors que leurs propres produits dépossédés « produisent » des effets objectifs désastreux pour eux, en tant qu’ils n’ont plus aucune prise réelle sur eux. Ainsi, évoquant la valeur des marchandises, par laquelle les marchandises paraissent pouvoir par elles-mêmes s’automouvoir en vertu d’une « intentionnalité » qui leur serait propre, Marx l'appelle parfois le « sujet automate », approfondissant ainsi la notion de fétichisme : la subjectivité agissante se situerait du côté des choses, et les individus seraient « mus » objectivement par une telle « subjectivité » chosale. Lukàcs, en associant de la sorte les thèmes de la dépossession, d'une législation autonome du monde des choses, d'une reconnaissance tronquée, d'une désubjectivation, et finalement d'une extériorisation radicale des produits des individus à l’égard d’eux-mêmes qui sera objectivement destructrice pour eux, saisit une certaine notion de « réification objective » dans son extension maximale.

Mais voyons quel sera le correspondant « subjectif » (quoique réel, matériel), de cette « réification objective ».

Lukàcs : « Subjectivement, l'activité de l'homme - dans une économie marchande achevée - s'objective par rapport à lui, devient une marchandise qui est soumise à l'objectivité, étrangère aux hommes, des lois sociales naturelles, et doit accomplir ses mouvements tout aussi indépendamment des hommes que n'importe quel bien, destiné à la satisfaction des besoins, devenu chose marchande[9]. » On comprend ici la complexité de la notion de subjectivité élaborée par Lukàcs. La réification « subjective », chez Lukàcs, qui concerne d’abord le prolétaire, ne renvoie pas seulement à une représentation fausse de la conscience, mais avant tout à un renversement réel. Certes, ce sont les hommes qui subjectivement tendent à se représenter leur force de travail comme une marchandise extérieure à eux qui leur « appartiendrait » à titre de « chose », mais cette forme de la conscience correspond également à un état de fait, elle traduit une certaine réalité vécue du travail. Dans le système capitaliste, le travail ne produit pas seulement des marchandises, il est lui-même conçu comme une marchandise, en tant que force de travail. L'ouvrier « vend » sa force de travail au capitaliste, et le produit qui en découle, de fait, appartient au capitaliste. Pour autant que le travailleur a « vendu » sa force de travail, il accomplit son travail comme une activité qu'il ne tient plus pour la sienne, dont le produit n'est pas son produit, et elle devient dès lors une activité toujours plus dépourvue de sens, toujours plus détachée d’un projet intentionnel subjectif. Le travail n'est plus alors ce que devrait être une production ou une création subjective vivante, c’est-à-dire une réalisation complète de soi, mais un sacrifice de la vie : car le produit de l'activité n'est pas, ici, le but immédiat de la vie. Pour reprendre une expression de Michel Henry, il y aura ici une dissociation de l'activité vitale et de ses modes économiques.[10]

Le sens de l'activité subjective devient au travailleur de plus en plus étranger quand, entrant dans l'économie, elle s'est faite travail. Le salarié, dans le système capitaliste, tend à considérer sa force de travail comme une « chose » qu'il possède, et cette « chose » est soumise aux lois autonomisées de la valeur au même titre que n'importe quel autre facteur de production (matières premières, instruments), ou que n’importe quel autre objet échangé sur le marché (marchandises) : cette force de travail a un coût, qui dépend du temps de travail socialement nécessaire contenu dans les marchandises nécessaires à sa reproduction, et elle a en outre, comme toute marchandise proprement dite, une certaine valeur d'usage (qui renvoie à la réalisation par le travailleur vivant de biens d’usage concrets).

Hélas donc, ce n’est pas seulement une pure « marchandise » absolument objective qu’il « possèderait » qui s’éloignera ainsi de lui. Car en dernière analyse, cette objectivation de la force de travail renverra essentiellement à une objectivation du travailleur lui-même, dans la mesure où, fondamentalement, cette force, cette actualisation de soi, reste ce qu’il est lui-même, par-delà sa tendance mystifiante à la considérer comme une « chose » qu’il « possèderait » simplement, et cela se traduira donc pour lui par une aliénation réelle, soit par le fait que ce qui lui est le plus propre lui paraît finalement étranger.

Marx dira donc, par extension, dans le « chapitre du capital » des Grundrisse, que l'ouvrier aura tendance à se comporter en étranger, non seulement vis-à-vis de son produit, mais encore vis-à-vis de l'association de son travail, considérant certes que son travail est bien sa propre activité vitale, mais qu’elle lui est pourtant étrangère et imposée :c’est ainsi que le travail lui apparaîtra comme un fardeau, un sacrifice de la vie (détermination souffrante du travail qu’Adam Smith admettait déjà, soit dit en passant, même s’il défendait lui-même, et dès lors de façon assez cynique, le système du « marché », dévoilant de ce fait, plus globalement, le cynisme de tout libéralisme en général).

La réification « subjective » fait directement référence au concept d'aliénation tel que Marx l’avait d’emblée envisagé dans les Manuscrits de 1844. Certes, Lukàcs n'avait pas connaissance de ce texte en 1923, mais il aura pu néanmoins appréhender schématiquement le phénomène de l'aliénation grâce à sa lecture du Capital (qui apparaît dans ce texte tardif sous la forme d’une misère, objective et subjective, du travailleur). Si bien que ce concept, d’ailleurs, ne comporte plus vraiment, dans notre contexte, la naïveté « humaniste » ou « naturaliste » du jeune Marx, soit dit en passant. Elle sera décrite en tant qu’elle apparaît dans un contexte historique précis, et n’aura pas une signification directement « morale ».Elle ne définira pas quelque « nature » de l’homme, en tant qu’elle appartiendra à la critique de l’économie politique, et non à quelque secteur « philosophique » de l’anthropologie. Elle sera rattachée, au maximum (et parfois contre certaines tendances de Lukàcs lui-même), à la forme moderne de l’activité productive (le travail au sens capitaliste), et non à quelque « nature » transhistorique de quelque travailleur « en soi » idéalisé, ou de quelque « réalité-humaine » floue ou transcendantale (autrement dit, elle n’aura rien de l’aliénation au sens idéaliste, hégélien, ou encore heideggérien, du terme).

La réification, « objective » puis « subjective », est bien à double sens. D'une part, c'est la chose qui se subjective, qui se socialise, qui semble douée d'une « volonté » propre, autonome, et qui finit par constituer une « seconde nature » ; d'autre part c'est l'individu, le sujet, qui se réifie, s'objective, qui voit son activité se séparer de sa personnalité réelle, non seulement dans la représentation, mais aussi dans l'immanence concrète de sa vie (misère réelle, travail subi comme fardeau), de telle sorte qu'une part de son individualité vient rejoindre le cours autonomisé des objets produits sur lequel il n'a aucun contrôle. Ce double mouvement de personnalisation des choses et de chosification des individus était déjà considéré dans le concept marxien de fétichisme, mais Lukàcs l’approfondit du point de vue d’une production réelle, en elle-même affectée en son essence par la logique de la valeur.

Avec Lukàcs, cette double dimension de la réification indique que la critique de la valeur, et donc du fétichisme, en tant qu’elle renvoie aussi, intrinsèquement, à la critique du mode de production capitaliste, peut impliquer une critique très concrète des formes que prend la misère réelle du travailleur dans ces conditions modernes de production : l’automouvement des choses, façonnant une objectivité indépendante des valeurs, repose essentiellement sur le fait que les producteurs de marchandises eux-mêmes ne se reconnaissent plus dans leurs produits. Autrement dit, l’autonomie de la valeur suppose que les subjectivités vivantes soient dépossédées réellement de leurs productions. Insister sur ce fait permet de renvoyer la critique de la valeur à une critique qui n’est pas que théorique et spéculative, mais à une critique très empirique des vécus aliénés et souffrants d’un travailleur qui n’est plus qu’un rouage mécanique, déshumanisé, dévitalisé, au sein d’une grande machine dans laquelle le statut ontologique de son activité ne se distingue plus essentiellement du statut ontologique des autres facteurs, objectifs, de production (instruments, matières premières). L’illusion fétichiste au sens restreint, soit l’illusion selon laquelle la matérialité des marchandises, leur valeur d’usage, désignerait immédiatement, dans leur circulation, quelque « valeur » abstraitement définie, renverrait ainsi essentiellement au fait que, déjà dans la production, le travailleur ne se reconnaît pas dans son produit, est dépossédé de son produit, en tant qu’il considère sa « force de travail » comme une « chose » extérieure à lui.

La lutte contre la mécanisation de l’humain au sein du capitalisme, la lutte contre l’idée, matériellement agissante, selon laquelle l’humain ne serait plus qu’une « ressource » économique parmi d’autres, et non un individu subjectif vivant, la lutte contre ces formes d’amoralité ou de non-humanité du capital, toutes ces luttes éminemment actuelles et éminemment pressantes, renverraient dès lors, avec Lukàcs, à une critique de la réification, c’est-à-dire, en dernière instance, à une critique de la valeur en tant que telle. Et ce n’est que dans le cadre du développement d’une telle critique de la valeur, pensons-nous, que de telles luttes se hisseront à la radicalité qui convient vraiment à leurs exigences, et qui serait à la mesure du scandale dénoncé.

Par extension, donc, même si Lukàcs se garde bien de le préciser explicitement, ces luttes dénonçant une telle réalité scandaleuse, revendiqueront bien l’abolition du travail lui-même, de la marchandise en tant que telle, et de l’argent en tant qu’argent, puisque, comme nous l’avons vu, la valeur implique intrinsèquement ces trois formes catégorielles.

[1] Lukàcs, Histoire et conscience de classe, Préface de Kostas Axelos, p. 7

[2] Grundrisse, I, chapitre de l’argent, pp. 92-93

[3] Lukàcs, Histoire et conscience de classe, p. 109

[4] Ibid., p. 57

[5] Ibid., p. 113

[6] Ibid.

[7] Ibid.

[8] Ibid., p. 114. Souligné par nous.

[9] Ibid.

[10] Henry, Marx, II, chapitre VII, 3°

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